ce qu'il faut savoir
produire un écrit
HETEROGENEITE / EVALUATION : UNE IDEE DE PLAN ?
INTRODUCTION
CONCLUSION
(1) Cette analyse suppose un « travail sur soi », « une mise à distance de l’ici et maintenant ». Quelques questions clés peuvent vous guider : Pourquoi en suis-je arrivé là ? Qu’est-ce qui explique que je ne pense pas autrement ? Quelles expériences ont été déterminantes dans ce que je suis aujourd’hui ? En quoi mon histoire personnelle influence-t-elle mes conceptions ? etc.
(2) Préciser plus particulièrement les termes et expressions qui pourraient apparaître comme des lieux communs, tels que « méthodes actives », « l’élève au centre », …etc. , ou ceux qui relèvent d’un haut niveau d’abstraction, tels que « autonomie », « coopération », « différenciation », …etc.
(4) Vous reconnaitrez une publication scientifique à sa logique démonstrative appuyée par une méthodologie qui tend à confronter une/des hypothèse(s) à des faits objectivés, assorti d’un cadre d’analyse scientifique référencé dans un champ donné. Un article scientifique n’est ni une proposition pédagogique (même s’il peut en susciter), ni l’expression de conceptions (même si celles-ci peuvent être mise en relation), ni un essai (parce que la réflexion ne doit pas être exposée de manière personnelle, voire subjective, mais tendre à une mise à distance de l’auteur, un effort d’objectivation du réel)
Le concept d’analyse que nous employons dans cette thèse s’appuie sur son étymologie grecque analusis « décomposition » et « résolution ». Par extension, nous l’associons à la méthode par déduction de Descartes (1636), qui elle-même conduira à l’algèbre qui analyse les infiniment petits(1695) (Rey, 2012). Nous définissons l'analyse en tant que décomposition d'un tout dont la fonction est de mieux comprendre ce qui n'est pas immédiatement et spontanément accessible. Le cadre d’analyse vise donc à comprendre un objet en le décomposant en ses constituants, en s’appuyant sur des critères permettant d'identifier les composants.
SOURCE : Thèse G.Delboé, 2018
"Comprendre, cela consiste à saisir la place qu'occupe une idée ou un fait dans une structure de savoir plus vaste. Lorsque nous comprenons quelque chose, nous le comprenons comme faisant partie d'un cadre conceptuel ou d'une théorie plus large."
Jérôme Bruner, L'éducation, entrée dans la culture, 1996, p.8
Comprendre (en lecture), c'est fabriquer une représentation mentale cohérente (d'un texte)
ANDRÉ TRICOT
Un concept - une pensée abstraite- est donc une structure qui réunit trois éléments :
- le mot qui le désigne (l'étiquette)
- les attributs qui l'identifient (les éléments de définition)
- Une pluralité de cas auxquels les attributs s'appliquent (les exemples)
Nos interprétations subjectives, nos conceptions d'un phénomène peuvent être justes ou fausses, par rapport à un savoir scientifique ; elles se transforment, évoluent au fil d'expériences et d'interrogations, mais elles restent nos conceptions personnelles. En revanches, les "conceptions" reconnues par une communauté scientifique à une époque donnée constituent nos connaissances scientifiques. Plus stables, elles peuvent cependant également évoluer et se modifier.
Britt-Mari Barth, Elève chercheur (2013), enseignant médiateur - Donner du sens au savoir
"Chaque concept possède des représentations particulières — on peut identifier des régimes démocratiques, des bidonvilles ou des carrés particuliers —, mais le carré, la démocratie ou le bidonville en tant que tels n'existent pas dans la réalité. Autrement dit, on ne peut cerner un concept qu'à travers des représentations particulières. Sur un plan pédagogique, plus on présente à l'apprenant des représentations divergentes du concept, plus on lui permet d'explorer les limites du concept et mieux celui-ci peut être appréhendé dans tous ses aspects.
Par exemple, si un carré était toujours présenté posant sur un côté, la per-sonne qui acquiert le concept de carré ne reconnaîtrait pas comme carré un carré posé sur une pointe.
Concept et notion : Dans le langage commun, on confond souvent le concept et la notion. Si ce sont des termes proches, ils présentent néanmoins des différences : la notion est de l'ordre de la perception, le concept de l'ordre de l'abstraction, comme le met en évidence Duplessis (2007), à partir d'un exemple simple et très didactique : «La notion recouvre une idée plutôt vague, aux contours généralement imprécis et donc communément admise. La notion d'arbre, par exemple, est suffisamment partagée pour que tout le monde s'accorde et se comprenne. Un enfant peut construire très tôt cette notion. Il désignera du mot arbre aussi bien un chêne, un peuplier ou un palmier sans qu'il soit contrarié. Mais là s'arrête l'empire de la notion. Dès qu'il s'agira, non plus de percevoir, mais de concevoir avec précision ce que recouvre l'idée d'arbre, il faudra bien lister ses caractéristiques et discriminer, à partir de celles-ci, ce qui ressortit précisément à cette idée. Au regard du botaniste, par exemple, un palmier (famille des Aracacées) ne saurait être un arbre, puisqu'il ne possède pas un tronc, mais une tige non ramifiée appelée stipe, que son « bois » ne possède pas du cambium nécessaire pour assurer sa croissance en largeur, qu'il ne possède pas de branches mais des palmes ne se subdivisant pas, etc. Ainsi la différence entre la notion, qui est un donné, un perçu, et un concept, qui est un construit, un conçu, tient de l'analyse scientifique de ses caractéristiques. » (Duplessis, 2007, p. 1) "
Xavier Roegiers (2010), La pédagogie de l'intégration, p.185 (édition 2013)
« Ensemble d'éléments agencés en vue d'un but précis » - CNRTL
Renvoie donc aux éléments organisation une tâche ou des tâches entre elles :
PROJET (au sens des « pédagogies de projets » :
« entreprise qui permet à un collectif d'élèves de réaliser une production concrète socialisable, en intégrant des savoirs nouveaux. »
MICHEL HUBER, Apprendre en projets: la pédagogie du projet-élèves, Chronique Sociale, coll. « Pédagogie Formation », 1999
Une situation peut être considérée comme un système tâche-sujet. Analyser une situation ce sera analyser ce système, son fonctionnement et par là l'interaction entre les deux termes. L'activité est l'expression de cette interaction. Dans cette perspective, on est amené à concevoir que d'une part l'activité n'est jamais spontanée mais toujours déclenchée et guidée par la tâche, d'autre part que la tâche est susceptible d'être modifiée par le sujet au cours de son activité.
Jacques LEPLAT et Jean-Michel HOC, TACHE ET ACTIVITE DANS L'ANALYSE PSYCHOLOGIQUE DES SITUATIONS in cahiers de psychologie cognitive, 1983, p.58
"La situation correspond à la confrontation du sujet à une tâche contextualisée."
Didier Delignières, Lexique thématique des STAPS, 1995, p.75
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