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C’est l’enfant lui-même qui doit s’éduquer, s'élever avec le concours des adultes. Nous déplaçons l’acte éducatif : le centre de l’école n’est plus le maître mais l’enfant.   Celestin Freinet

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MOBILISER LES ELEVES

R8 : Proposer un modèle d’ingénierie pédagogique visant les progrès de chacun tout en garantissant la construction d’un collectif

NIVEAU 1 : Définir et différencier 2 paradigmes : la progression et le module 

NIVEAU 2 : Utiliser un des deux paradigmes pour proposer une tâche différenciée 

NIVEAU 3 :  Utiliser un des deux paradigmes pour proposer une séquence différenciée, et les tâches associées 

Le diaporama synthèse

… pour s’informer sur l’essentiel

Mises en situation professionnelles

… pour traduire par des pratiques de terrain

Publications scientifiques et théoriques

… pour étendre ses connaissances

Autres documents

… écouter et voir pour comprendre

LES DIDACTIQUES DES APSA

Quizz

…pour automatiser les contenus

Les concepts clés

… pour structurer sa pensée

Une énigme à résoudre en cours

… pour initier une réflexion et tenter d’investir par soi-même

AUTO-EVALUATIONS

NIVEAU 1 et 2

+ "les conseils du prof"

Glossaire

comprendre

"Comprendre, cela consiste à saisir la place qu'occupe une idée ou un fait dans une structure de savoir plus vaste. Lorsque nous comprenons quelque chose, nous le comprenons comme faisant partie d'un cadre conceptuel ou d'une théorie plus large."

Jérôme Bruner, L'éducation, entrée dans la culture, 1996, p.8

Comprendre (en lecture), c'est fabriquer une représentation mentale cohérente (d'un texte)

ANDRÉ TRICOT

http://www.cndp.fr/ecolenumerique/tous-les-numeros/focus/la-lecture-sur-support-numerique/toutes-les-videos-de-andre-tricot/article/chapitre-2-realise-t-on-de-nouvelles-taches-de-lecture-avec-les-supports-numeriques.html

concept

Un concept - une pensée abstraite- est donc une structure qui réunit trois éléments :

- le mot qui le désigne (l'étiquette)

- les attributs qui l'identifient (les éléments de définition)

- Une pluralité de cas auxquels les attributs s'appliquent (les exemples)

Nos interprétations subjectives, nos conceptions d'un phénomène peuvent être justes ou fausses, par rapport à un savoir scientifique ; elles se transforment, évoluent au fil d'expériences et d'interrogations, mais elles restent nos conceptions personnelles. En revanches, les "conceptions" reconnues par une communauté scientifique à une époque donnée constituent nos connaissances scientifiques. Plus stables, elles peuvent cependant également évoluer et se modifier.

Britt-Mari Barth, Elève chercheur (2013), enseignant médiateur - Donner du sens au savoir

"Chaque concept possède des représentations particulières — on peut identifier des régimes démocratiques, des bidonvilles ou des carrés particuliers —, mais le carré, la démocratie ou le bidonville en tant que tels n'existent pas dans la réalité. Autrement dit, on ne peut cerner un concept qu'à travers des représentations particulières. Sur un plan pédagogique, plus on présente à l'apprenant des représentations divergentes du concept, plus on lui permet d'explorer les limites du concept et mieux celui-ci peut être appréhendé dans tous ses aspects. 
Par exemple, si un carré était toujours présenté posant sur un côté, la per-sonne qui acquiert le concept de carré ne reconnaîtrait pas comme carré un carré posé sur une pointe. 


Concept et notion : Dans le langage commun, on confond souvent le concept et la notion. Si ce sont des termes proches, ils présentent néanmoins des différences : la notion est de l'ordre de la perception, le concept de l'ordre de l'abstraction, comme le met en évidence Duplessis (2007), à partir d'un exemple simple et très didactique : «La notion recouvre une idée plutôt vague, aux contours généralement imprécis et donc communément admise. La notion d'arbre, par exemple, est suffisamment partagée pour que tout le monde s'accorde et se comprenne. Un enfant peut construire très tôt cette notion. Il désignera du mot arbre aussi bien un chêne, un peuplier ou un palmier sans qu'il soit contrarié. Mais là s'arrête l'empire de la notion. Dès qu'il s'agira, non plus de percevoir, mais de concevoir avec précision ce que recouvre l'idée d'arbre, il faudra bien lister ses caractéristiques et discriminer, à partir de celles-ci, ce qui ressortit précisément à cette idée. Au regard du botaniste, par exemple, un palmier (famille des Aracacées) ne saurait être un arbre, puisqu'il ne possède pas un tronc, mais une tige non ramifiée appelée stipe, que son « bois » ne possède pas du cambium nécessaire pour assurer sa croissance en largeur, qu'il ne possède pas de branches mais des palmes ne se subdivisant pas, etc. Ainsi la différence entre la notion, qui est un donné, un perçu, et un concept, qui est un construit, un conçu, tient de l'analyse scientifique de ses caractéristiques. » (Duplessis, 2007, p. 1) "

Xavier Roegiers (2010), La pédagogie de l'intégration, p.185 (édition 2013)

connaissance

On distinguera les connaissances déclaratives des connaissances procédurales : les connaissances déclaratives constituent une base de données, et les connaissances procédurales des instructions relatives à l'utilisation de ces données. (1)

"Un exemple rapporté par Fisher (1992, p. 22) permet d’illustrer clairement en quoi consistent ces deux types de connaissances. On peut, en effet, en tant que chercheur réfléchissant à ce problème, définir un cercle de deux façons différentes :
«- un cercle est l’ensemble des points équidistants d’un point donné ;
- pour construire un cercle, tourner le compas avec un bras fixé jusqu’à ce que l’autre bras soit revenu à son point de départ ».
La première définition est de type déclaratif, alors que la seconde est de type procédural.
Certains chercheurs préfèrent parler de « savoir que » et de « savoir comment ». Sans vouloir entreprendre ici
une comparaison approfondie de ces types de connaissance, signalons néanmoins, pour la clarté de l’exposé, que les auteurs s’accordent pour considérer que ces deux types de connaissance peuvent être différenciés suivant quatre critères :
les connaissances déclaratives sont d’ordre verbal, s’apprennent vite, sont explicites, et sont directement accessibles ; les connaissances procédurales, par contre, relèvent de l’action, demandent un apprentissage long, sont implicites ou inconscientes, et sont difficilement accessibles." (2)

Voir aussi "forme opératoire et forme prédicative de la connaissance" (Gérard Vergnaud) : http://www.recherches.philippeclauzard.com/vergnaud_forme_connaissance.pdf



SOURCES :

(1) Lexique thématique, Delignières et Duret, 1995, Vigot

(2) Jacques FIJALKOW - SAVOIR LIRE : DIDACTIQUE DÉCLARATIVE,PROCÉDURALE, CONTEXTUELLE in revue Spirale n°15, 1995

FISCHER J.-P. (1992), Apprentissages numériques, Nancy : Presses Universitaires de Nancy.

didactiques

"Adopter un point de vue didactique conduit à aborder l’étude du travail enseignant dans la classe à partir de la question des processus enseignement-apprentissage de savoirs scolaires dans leurs spécificités disciplinaires."

Philippot, T et Niclot, D. (2011, mars) Analyser le travail des professeurs de collège à partir des « traces écrites » réalisées en classe. Communication présentée au congrès « Le travail enseignant au XXIe siècle ». INRP, Lyon.

"1 - Acception commune : utilisation de techniques et de méthodes d'enseignement propres à chaque discipline .

2- Acception moderne : interactions qui peuvent s'établir dans une situation d'enseignement-apprentissage entre un savoir identifié,un maître dispensateur de ce savoir et un élève censé apprendre celui-ci."

Raynal F., Pédagogie, dictionnaire des concepts clés, 1997, p.174

« Première approche de la notion : On pourrait définir, en première approche, les didactiques comme les disciplines de recherche qui analysent les contenus (savoirs, savoir-faire…) en tant qu’ils sont objets d’enseignement et d’apprentissages, référés/référables à des matières scolaires.

Éléments d’éclairage : Cette définition permet d’abord de distinguer les didactiques d’autres disciplines de recherche, proches à certains égards :

  • celles qui analysent les contenus mais sans se préoccuper de l’enseignement ou des apprentissages (par exemple les mathématiques, la linguistique, la biologie, l’histoire…) ;
  • celles qui analysent l’enseignement ou les apprentissages mais en ne se centrant pas sur les contenus (par exemple la pédagogie, la philosophie,la sociologie ou la psychologie de l’éducation…).

C’est donc la focalisation sur les contenus et sur leurs relations à l’enseignement et aux apprentissages qui spécifie les didactiques. »

Yves Reuter et al., Dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques, 2013, p. 65

Pour aller plus loin : https://questionsvives.revues.org/237

progression

Élaborée par les professeurs en fonction de leur projet, elle établit un ordre dans les apprentissages, un itinéraire et des étapes parmi les notions, tout en tenant compte de points de passage obligés (…)

Source: Accompagnement des programmes du cycle central (5° et 4°), Direction des lycées et collèges, CNDP, 1996

"Une définition institutionnelle des termes, stabilisée en 1996 dans les documents d’accompagnement6, distinguait deux niveaux de cette activité : concevoir une progression (déterminer un ordre des notions et séquences successives pour établir un itinéraire dans les apprentissages) et fixer une programmation (distribuer chronologiquement séquences et séances dans le calendrier scolaire en tenant compte de ses contraintes). À ce niveau, progression et programmation relèvent de cette activité centrale de l’enseignant qu’est la planification, définie par Tochon comme l’« organisation cognitive relative à l’activité de préparation des leçons » selon différentes échelles de temps (annuelle, mensuelle, hebdomadaire, journalière)7. Cette activité ne peut être appréhendée seulement de façon technique, comme simple distribution dans le temps de contenus d’enseignement. Concevoir et gérer une progression implique l’anticipation mais aussi l’ajustement en fonction d’une analyse de ce que font les élèves, de ce qu’ils apprennent ou n’apprennent pas. Elle doit s’accommoder des imprévus, des réactions des élèves et de multiples contraintes qui ne relèvent pas du plan cognitif. Dans cette perspective, concevoir, mettre en œuvre, réguler une organisation temporelle des enseignements et une progressivité des apprentissages peut être appréhendé dans une perspective d’analyse du travail, comme une des composantes les plus difficiles et décisives de l’activité enseignante8. Il faut la replacer dans les conditions effectives de l’exercice du métier, en tenant compte des tensions qu’induisent les écarts entre les objectifs programmés et les apprentissages effectifs des élèves, entre les rythmes d’apprentissages des élèves dans le cadre d’un enseignement collectif. La question de la progression, de ce point de vue, pose la question des savoirs enseignants, des ressources et des modèles dont ils disposent pour concevoir cette dimension du métier et gérer ces tensions."

Source : Élisabeth Nonnon, « La notion de progression au cœur des tensions de l’activité d’enseignement », Repères, 41 | 2010, 5-34.

séquence

La séquence d’enseignement est définie comme un « ensemble continu ou discontinu de séances, articulées entre elles dans le temps et organisées autour d'une ou plusieurs activités en vue d'atteindre des objectifs fixés par les programmes d'enseignement

Terminologie en éducation - B.O. n° 35 du 17 septembre 1992

situation

Une situation peut être considérée comme un système tâche-sujet. Analyser une situation ce sera analyser ce système, son fonctionnement et par là l'interaction entre les deux termes. L'activité est l'expression de cette interaction. Dans cette perspective, on est amené à concevoir que d'une part l'activité n'est jamais spontanée mais toujours déclenchée et guidée par la tâche, d'autre part que la tâche est susceptible d'être modifiée par le sujet au cours de son activité.

Jacques LEPLAT et Jean-Michel HOC, TACHE ET ACTIVITE DANS L'ANALYSE PSYCHOLOGIQUE DES SITUATIONS in cahiers de psychologie cognitive, 1983, p.58


"La situation correspond à la confrontation du sujet à une tâche contextualisée."

Didier Delignières, Lexique thématique des STAPS, 1995, p.75

tâche

Attente de mobilisation, caractérisée a minima par un but. Elle peut être soumise à des règles (droits, devoirs, interdictions) et s'inscrire dans le cadre d'une organisation. On évitera de la confondre avec avec l'activité, qui renvoie à ce que le sujet engage en se mobilisant dans la tâche. Nous appellerons comportement la part observable de cette activité. Le sujet peut se représenter la tâche comme "ce qu'il y a à faire".

SOURCE : Thèse G.Delboé, 2018


Date de création : 06/01/2019 - 22:54
Catégorie : - Ressource par ressource
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