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« Apprendre, d’abord, c’est avoir un projet ; apprendre, c’est aussi mettre en œuvre

une opération mentale ; apprendre, c’est enfin utiliser la stratégie la plus efficace pour soi ».   Philippe Meirieu

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MOBILISER LES ELEVES

intentionnalité

intention, intentionnalité

"(...) du latin classique intentio, "tension, action de tendre", "attention", "effort vers un but, volonté", dérivé de tendrere, "tendre à".

Perception, conduite et conation sont donc des concepts intriqués dans la mesure où ils sont associés systématiquement au sujet, posant simultanément le problème de la part de conscience du sujet dans sa relation à ce qui le dirige. Le vase de Rubin, figure célèbre de la Gestalt-théorie, nous montre entre autres que nous pouvons diriger intentionnellement notre perception vers un sens : il est très difficile de « voir » à la fois les deux visages et le vase. Dans ce cas, notre intention peut diriger ce que nous percevons en référence à notre système de signification : soit un vase, soit deux visages qui se regardent en symétrie. Notre intention peut déterminer ce que nous souhaitons « voir », sans avoir la possibilité de diriger simultanément la signification (en même temps un vase et les deux visages). Les trois dimensions, sensorialité, signification et direction forment donc ce système des sens, du sens."

vase_de_rubin.jpg

Figure 37- Le vase de Rubin

SOURCE : thèse G.Delboé

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sens

"Unité de sens : cohérence à la fois interne (ressources sollicitées) et externe (environnement) soumise à la subjectivité du sujet, dont il faut considérer la part d’influence sociale (intersubjectivité) et culturelle."

"(...) Cette réflexion interroge le sens global d’une mobilisation chez le sujet, fragmenté entre ses acceptions. D’une part, la signification semble diriger considérablement les traces scolaires, en établissant des liens entre un signifiant et un signifié, dans l’intention de « désigner, faire connaître » (Rey, 2012). D’autre part, la sensorialité (en lien avec la corporéité) et la direction (en lien avec les visées), moins immédiatement appréhendables, complètent le concept de sens mais apparaissent aux arrières plans des préoccupations."

"La trace fait-elle sens pour l’élève ? Trois acceptions complémentaires du sens permettent d’analyser les déséquilibres de la trace scolaire. A l’appui de méthodes quantitatives et qualitatives, nous constatons que le sens de notre objet d’étude est avant tout celui de signification, processus qui établit des liens entre signifiant et signifié, dans l’intention de « désigner, faire connaître » (Rey, 2012), sous une forme prédicative de la connaissance (Vergnaud, 2001). La trace scolaire est alors essentiellement réduite à ses fonctions de communication. Le sens, en tant que sensorialité[1] (ensemble des modalités sensorielles et, par extension, prise en compte des émotions[2]), ou direction (visées, orientations), est plus marginal. Bien que ces deux acceptions complètent le concept de sens, elles apparaissent aux arrières plans des préoccupations liées à la trace scolaire si l’on s’en tient aux données que nous avons recueillies, principalement à l’école primaire avec des maîtres experts et formateurs.

[1] Terme dû à Merleau-Ponti, selon Letonturier (Letonturier & Munier, 2016)

[2] Voir à ce sujet les recherches de Nummenmaa concernant les relations entre le corps, les sens et les émotions (Nummenmaa, Glerean, Hari, & Hietanen, 2014)

Extraits de la thèse de G.Delboé, 2018

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Le sens dans le dictionnaire de Ferdinand Buisson : « Il n’y a pas seulement en effet une éducation intellectuelle, il y a une éducation morale des sens. Dès les premières années de la vie, il y a une éducation morale des sens. Dès les premières années de la vie, il y a une certaine direction à donner aux plaisirs et aux peines sensibles du tout petit enfant, un choix prudent à faire des sensations qui lui deviennent familières et habituelles. » (Dubois & Meirieu, 2017)

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expérience

"L’expérience englobe les différents sens du mot sens, elle se définit comme un sens in extenso (Mascret, 2006) : à la fois in vitro (la signification), in situ (la direction) et in vivo (les sensations), qui se manifeste par la mobilisation du sujet. Le concept d’expérience nous semble donc être un médiateur puissant entre sens pour l’élève et exigence pédagogique."

Dieu, Olivier. « Expérience corporelle et sens du mouvement : matérialisation via l’actimétrie du « contexte altéré par l’action » dans l’évolution du joueur de badminton ». Staps 98, no 4 (2012): 49. https://doi.org/10.3917/sta.098.0049. - (référence dans la citation : Mascret, N. (2006). Badminton scolaire : gagner ou perdre « avec la manière ». Cahiers du C.E.D.R.E n° 6, pp. 44-57.)

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"Issue du latin experientia, elle représente à la fois "l'épreuve, l'essai, la tentative", mais aussi "l'expérience acquise, la pratique" . Nous différencions une expérience située dans l'espace temps (avec un début et une fin), au sens de "faire une expérience", et l'Expérience dans un domaine donné (que nous écrirons pour la distinguer de l'autre acception avec une majuscule - proche de curriculum), "au sens de "avoir de l'expérience"."

SOURCE : Thèse G.Delboé, 2018

Autre extrait de la thèse relatif au concept d'expérience : "Une ressource n’est donc pas, par nature, à situer sur notre continuum. Il en va de la subjectivité du sujet, et se rapporte inextricablement à son Expérience subjectivée, dépendant à la fois des expériences dans lesquelles il s’est mobilisé (M), accumulant alors « de l’Expérience » (E) sous l’effet de l’accumulation quantitative (q, qui représente la répétition) et qualitative (Q, qui représente la variété des possibles). Pour résumer en une formule symbolique, nous dirions : E = M.q². Dans une telle conception, la mobilisation du sujet dépend de l’Expérience du sujet, en cohérence avec la théorisation de Gilles Bui-Xuân qui décrit des passages d’étapes immuables au cours d’un parcours mobilisant."

Glossaire

but

"Le but, c'est ce qui doit être réalisé ou plus précisément l'état final. Celui-ci peut être décrit par des critères et la valeur qu'ils doivent prendre."

Jacques LEPLAT et Jean-Michel HOC, TACHE ET ACTIVITE DANS L'ANALYSE PSYCHOLOGIQUE DES SITUATIONS in cahiers de psychologie cognitive, 1983, p.51

« Enoncé définissant de manière générale les intentions poursuivies soit par une institution, soit par une organisation, soit par un groupe, soit par un individu, à travers un programme ou une action déterminée de formation.» (Hameline, 1979). Les buts opérationnalisent les finalités, au niveau d'un cadre institutionnel donné (niveau de scolarité, ou discipline d'enseignement). Les Instructions Offi­cielles sont le principal vecteur de l'énoncé des buts.

  •      Lexique thématique, Delignières et Duret, 1995, Vigot
  •      Les objectifs pédagogiques en formation initiale et en formation continue, Hameline, 1979, ESF

conation

« La conation met l’accent sur le fait que les conduites ne peuvent être expliquées uniquement par le cognitif. Il est nécessaire de prendre en compte ce qui fait que le sujet initie une conduite, la poursuit et la termine» (Agnès Florin, Réussir à l’école(1), 2007, p.12). Gilles Bui-Xuan(2) (1993) évoque « une force interne qui pousse à agir », Jean-Pierre Turpin(3) (1997) « le sens en action », comme origine de notre mobilisation. 

Pour rappel, les conduites représentent les activités organisées et finalisées (Reuchlin(4), 1990) ; j’insiste à nouveau sur le fait que ce concept permet de dépasser celui de comportement en tant que réponse organique à une stimulation physique, qui évacue l’organisation (Comment ?) et la finalité (Pourquoi ?) de l’activité. Or, les modalités et les finalités de nos actes influencent nos comportements (Quoi ?).  
 

SOURCES :

1 Florin Agnès (dir.) & Vrignaud Pierre (dir.). Réussir à L’école : les effets des dimensions conatives en éducation. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2007. – p.12

2  BUI-XUAN G. (1993) (1994). Une modélisation du procès pédagogique. In : G. Bui-Xuân et J. Gleyse (Eds) Enseigner l'Education Physique et sportive. Clermont-Ferrand : AFRAPS. pp.77-90.


3  Turpin J.P. (1997) « Réhabiliter le conatif » – in : Comment peut-on enseigner une culture corporelle ? Colloque international de Montpellier : AFRAPS et CEDRE.

4 Reuchlin M. (1990) Les différences individuelles dans le développement conatif de l'enfant. Paris : PUF. 

concept

Un concept - une pensée abstraite- est donc une structure qui réunit trois éléments :

- le mot qui le désigne (l'étiquette)

- les attributs qui l'identifient (les éléments de définition)

- Une pluralité de cas auxquels les attributs s'appliquent (les exemples)

Nos interprétations subjectives, nos conceptions d'un phénomène peuvent être justes ou fausses, par rapport à un savoir scientifique ; elles se transforment, évoluent au fil d'expériences et d'interrogations, mais elles restent nos conceptions personnelles. En revanches, les "conceptions" reconnues par une communauté scientifique à une époque donnée constituent nos connaissances scientifiques. Plus stables, elles peuvent cependant également évoluer et se modifier.

Britt-Mari Barth, Elève chercheur (2013), enseignant médiateur - Donner du sens au savoir

"Chaque concept possède des représentations particulières — on peut identifier des régimes démocratiques, des bidonvilles ou des carrés particuliers —, mais le carré, la démocratie ou le bidonville en tant que tels n'existent pas dans la réalité. Autrement dit, on ne peut cerner un concept qu'à travers des représentations particulières. Sur un plan pédagogique, plus on présente à l'apprenant des représentations divergentes du concept, plus on lui permet d'explorer les limites du concept et mieux celui-ci peut être appréhendé dans tous ses aspects. 
Par exemple, si un carré était toujours présenté posant sur un côté, la per-sonne qui acquiert le concept de carré ne reconnaîtrait pas comme carré un carré posé sur une pointe. 


Concept et notion : Dans le langage commun, on confond souvent le concept et la notion. Si ce sont des termes proches, ils présentent néanmoins des différences : la notion est de l'ordre de la perception, le concept de l'ordre de l'abstraction, comme le met en évidence Duplessis (2007), à partir d'un exemple simple et très didactique : «La notion recouvre une idée plutôt vague, aux contours généralement imprécis et donc communément admise. La notion d'arbre, par exemple, est suffisamment partagée pour que tout le monde s'accorde et se comprenne. Un enfant peut construire très tôt cette notion. Il désignera du mot arbre aussi bien un chêne, un peuplier ou un palmier sans qu'il soit contrarié. Mais là s'arrête l'empire de la notion. Dès qu'il s'agira, non plus de percevoir, mais de concevoir avec précision ce que recouvre l'idée d'arbre, il faudra bien lister ses caractéristiques et discriminer, à partir de celles-ci, ce qui ressortit précisément à cette idée. Au regard du botaniste, par exemple, un palmier (famille des Aracacées) ne saurait être un arbre, puisqu'il ne possède pas un tronc, mais une tige non ramifiée appelée stipe, que son « bois » ne possède pas du cambium nécessaire pour assurer sa croissance en largeur, qu'il ne possède pas de branches mais des palmes ne se subdivisant pas, etc. Ainsi la différence entre la notion, qui est un donné, un perçu, et un concept, qui est un construit, un conçu, tient de l'analyse scientifique de ses caractéristiques. » (Duplessis, 2007, p. 1) "

Xavier Roegiers (2010), La pédagogie de l'intégration, p.185 (édition 2013)

conduite

Définition (Reuchlin, Psychologie, 1983, p.22) :  « ensembles d’actes (de « réponses » au sens béhavioriste) caractérisés par l’organisation que leur impose la fin poursuivie, consciemment ou non, rationnellement ou non, par l’organisme. » Nous retiendrons donc deux critères pour définir les conduites : une organisation interne (révélée, inférée au travers de comportements) et une finalité.

connaissance

On distinguera les connaissances déclaratives des connaissances procédurales : les connaissances déclaratives constituent une base de données, et les connaissances procédurales des instructions relatives à l'utilisation de ces données. (1)

"Un exemple rapporté par Fisher (1992, p. 22) permet d’illustrer clairement en quoi consistent ces deux types de connaissances. On peut, en effet, en tant que chercheur réfléchissant à ce problème, définir un cercle de deux façons différentes :
«- un cercle est l’ensemble des points équidistants d’un point donné ;
- pour construire un cercle, tourner le compas avec un bras fixé jusqu’à ce que l’autre bras soit revenu à son point de départ ».
La première définition est de type déclaratif, alors que la seconde est de type procédural.
Certains chercheurs préfèrent parler de « savoir que » et de « savoir comment ». Sans vouloir entreprendre ici
une comparaison approfondie de ces types de connaissance, signalons néanmoins, pour la clarté de l’exposé, que les auteurs s’accordent pour considérer que ces deux types de connaissance peuvent être différenciés suivant quatre critères :
les connaissances déclaratives sont d’ordre verbal, s’apprennent vite, sont explicites, et sont directement accessibles ; les connaissances procédurales, par contre, relèvent de l’action, demandent un apprentissage long, sont implicites ou inconscientes, et sont difficilement accessibles." (2)

Voir aussi "forme opératoire et forme prédicative de la connaissance" (Gérard Vergnaud) : http://www.recherches.philippeclauzard.com/vergnaud_forme_connaissance.pdf



SOURCES :

(1) Lexique thématique, Delignières et Duret, 1995, Vigot

(2) Jacques FIJALKOW - SAVOIR LIRE : DIDACTIQUE DÉCLARATIVE,PROCÉDURALE, CONTEXTUELLE in revue Spirale n°15, 1995

FISCHER J.-P. (1992), Apprentissages numériques, Nancy : Presses Universitaires de Nancy.

éducation

« Ce qui fonde l’acte d’éducation, c’est bien l’accompagnement du sujet confronté à des alternatives dans un environnement donné. L’éducation fournit les clés au sujet de la relation entre les décisions et leurs conséquences en contexte. Sa responsabilité est, à cette condition, progressivement reconnue dans la mesure où celui-ci oriente et contrôle ses conduites. L’individu n’est alors plus considéré (…) comme un organisme à étudier, mais bien comme un sujet, c’est-à-dire un individu singulier, évoluant dans un environnement culturel significatif, effectuant des choix potentiellement porteurs de sens et d’intentions. » (Thèse G.Delboé, 2018)

"Relation dissymétrique, nécessaire et provisoire, visant à l'émergence d'un sujet."

PH.Meirieu, 

Philippe Meirieu, Praxis pédagogique et pensée de la pédagogie, Revue Française de Pédagogie, n° 120, juillet-août-septembre 1997, 25-37 

==> article à lire pour l'explicitation de cette définition : http://ife.ens-lyon.fr/publications/edition-electronique/revue-francaise-de-pedagogie/INRP_RF120_3.pdf



Une éducation authentique est donc un exercice raisonné de l'influence, mais d'une influence qui accepte sa mise en échec permanente, et qui accepte que, dans cette mise en échec, l'autre naisse, apprenne et grandisse.

http://www.meirieu.com/COURS/pedagogieetcontradictions.pdf

émotion

On pourra alors définir le processus émotionnel comme le système d’ensemble de réaction et d’action physio-socio-psychologique qui apparaît en contexte pour le sujet vivant singulièrement quelque chose qui s’impose à lui, quelle que soit la source interne ou externe d’instauration de ce système puisqu’il n’y a pas de différence du point de vue du sujet qui au final éprouve l’émotion comme un état affectif coloré de plus ou moins de plaisir ou/et de déplaisir. L’émotion serait donc un processus d’émergence qui fait exister, concrétise, un état particulier. Empiriquement, le processus émotionnel apparaît donc comme un moment de vie du sujet, ce qui veut dire aussi qu’il prend avec lui, incorpore d’une certaine façon, les éléments qui participent de ce moment : les perceptions sensori-motrices, les accordages affectifs, les qualités des personnes impliquées dans la situation, les effets sur ces personnes et enfin les effets transformationnels induits sur soi-même.

Autre extrait pour compléter : Peur, joie, dégoût, tristesse, colère, surprise sont considérés comme les six émotions fondamentales, dites aussi primaires ou encore darwiniennes selon les auteurs et par opposition aux variations subtiles qui instaurent des émotions liées aux contextes sociaux et relationnels complexes (e.g. honte, envie, amour, empathie). On constate d’emblée au travers de ces termes que les registres psychologique et somatique sont directement liés ; les émotions primaires sont aussi directement liées à un antécédent temporel précis (Cosnier, 1994), il y a donc un point de départ environnemental à l’expression émotionnelle. On notera qu’une vue rapide des différentes théories courantes et publications concernant le nombre, la nature et la délimitation des émotions montre très vite que l’expression émotionnelle possède un nombre important de termes qu’il est difficile de réduire aux émotions primaires. D’ailleurs, il n’existe aucune preuve empirique de l’existence d’un nombre limité d’émotions biologiquement déterminées. Dans le dictionnaire Le Robert (1993), « émotion » est un mot issu de « motion » qui concerne le mouvement, terme apparaissant au XIIIe siècle en français comme en langues saxonnes et portant l’idée d’un mouvement qui s’accomplit ; la racine latine emovere signifiant « mettre en mouvement ». L’émotion va exister au début du XVIe siècle par le mot « esmotion » qui induira la signification utilisée actuellement : l’émotion est un état de conscience complexe, généralement brusque et momentané, accompagné de signes physiologiques (par exemple : rougissement, sudation). 

SOURCE : Claudon, P. & Weber, M. (2009). L'émotion: Contribution à l'étude psychodynamique du développement de la pensée de l'enfant sans langage en interaction. Devenir, vol. 21,(1), 61-99. doi:10.3917/dev.091.0061.

"(...) le rapport Bancel remis par le recteur du même nom à Lionel Jospin en 1989 stipulait : « La dimension relationnelle du métier d'enseignant est très importante. Elle implique que l'enseignant soit capable de comprendre les enjeux affectifs, d'intervenir pour éviter que l'expression des affects ne trouble l'apprentissage et, enfin, d'analyser son implication personnelle. » Autrement dit, les deux seules phrases, dans ce rapport de 32 pages, où est abordée la dimension émotionnelle liée à l'apprentissage, affirment que celle-ci peut être néfaste à l'apprentissage. Ce texte a servi de fondement à la mise en place en France des iufm, et encore aujourd'hui dans la formation des enseignants, il est fréquent de constater une suspicion et une volonté de tenir à l'écart un des membres du couple « émotion-cognition », pourtant (neurobiologiquement) inséparables." (Daniel Favre, cerveau et psycho, 2010, https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/apprentissage/quand-les-neurosciences-inspirent-lenseignement-6134.php)

méthode

une distinction importante : découvrir, inventer, créer

Gérard De Vecchi, Enseigner l'expérimental en classe, 2006, p.55


La méthode expérimentale (ou du moins ce qu'on en a fait) correspond plutôt à un plan à suivre, un mode d'emploi, une suite d'étapes organisées suivant un ordre immuable.

Une démarche expérimentale est une approche plus réaliste. Elle s'appuie sur des manipulations et des découvertes qui s'opèrent au fur et à mesure : elle intègre une approche tâtonnante. Elle est construite autour de l'idée d'hypothèses à éprouver et correspond surtout à un état d'esprit.


ressource, fonctionnalité réduite/étendue

Moyen interne (développé, appris et/ou éduqué) ou externe au sujet (la trace par exemple)[1], susceptible d'être sollicité pour répondre de façon efficace à des pratiques spécifiques (tâches fermées), et/ou mobilisé voire combiné à d’autres dans le cadre de pratiques inédites (tâches ouvertes).

Thèse G.Delboé, 2018


[1] Précisons que les ressources externes, quand elles engagent le sujet, nécessitent la mise en jeu de ressources internes.

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Nous distinguons les ressources à fonctionnalité réduite, c’est-à-dire isolée(s) dans une tâche où la prise de décision est peu déterminante dans l’atteinte du but, des ressources à fonctionnalité étendue, subordonnées à des prises de décisions plus ou moins adaptées, dans un contexte particulièrement variable


Date de création : 21/10/2018 - 09:08
Catégorie : UE1/2 : COURS EPS / Master 1 - Les concepts clés de l'EPS
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