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UE1/2 : COURS EPS / Master 1

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UE4/M2 : hétérogénéité / évaluation
MOBILISER LES ELEVES

Convoquer des éléments didactiques relatifs à un domaine situé (APSA / famille d’APSA) en les associant aux IO (réparti sur les 2 semestres)

NIVEAU 1 : Citer les logiques internes et problèmes fondamentaux des APSA du concours « Hauts de France », en relation avec les IO

NIVEAU 2 : Connaître les comportements moteurs caractéristiques et ressources spécifiques pour chaque APSA, en relation avec les IO

NIVEAU 3 : Définir des objectifs spécifiques et connaître les variables didactiques susceptibles de les servir

Le diaporama synthèse

… pour s’informer sur l’essentiel

Mises en situation professionnelles

… pour traduire par des pratiques de terrain

Publications scientifiques et théoriques

… pour étendre ses connaissances

Autres documents

… écouter et voir pour comprendre

LES DIDACTIQUES DES APSA

Quizz

…pour automatiser les contenus

Les concepts clés

… pour structurer sa pensée

Une énigme à résoudre en cours

… pour initier une réflexion et tenter d’investir par soi-même

AUTO-EVALUATIONS

NIVEAU 1 et 2

+ "les conseils du prof"

Glossaire

comportement

« Le comportement est l'ensemble des réactions objectivement observables qu'un organisme généralement pourvu d'un système nerveux exécute en réponse aux stimulations du milieu, elles-mêmes objectivement observables. » (Grand dictionnaire de la psychologie. Watson J.B., Larousse 1994 ; p153)

Part observable de l'activité du sujet. (thèse G.Delboé, 2018)


VOIR AUSSI :   attitude

comprendre

"Comprendre, cela consiste à saisir la place qu'occupe une idée ou un fait dans une structure de savoir plus vaste. Lorsque nous comprenons quelque chose, nous le comprenons comme faisant partie d'un cadre conceptuel ou d'une théorie plus large."

Jérôme Bruner, L'éducation, entrée dans la culture, 1996, p.8

Comprendre (en lecture), c'est fabriquer une représentation mentale cohérente (d'un texte)

ANDRÉ TRICOT

http://www.cndp.fr/ecolenumerique/tous-les-numeros/focus/la-lecture-sur-support-numerique/toutes-les-videos-de-andre-tricot/article/chapitre-2-realise-t-on-de-nouvelles-taches-de-lecture-avec-les-supports-numeriques.html

connaissance

On distinguera les connaissances déclaratives des connaissances procédurales : les connaissances déclaratives constituent une base de données, et les connaissances procédurales des instructions relatives à l'utilisation de ces données. (1)

"Un exemple rapporté par Fisher (1992, p. 22) permet d’illustrer clairement en quoi consistent ces deux types de connaissances. On peut, en effet, en tant que chercheur réfléchissant à ce problème, définir un cercle de deux façons différentes :
«- un cercle est l’ensemble des points équidistants d’un point donné ;
- pour construire un cercle, tourner le compas avec un bras fixé jusqu’à ce que l’autre bras soit revenu à son point de départ ».
La première définition est de type déclaratif, alors que la seconde est de type procédural.
Certains chercheurs préfèrent parler de « savoir que » et de « savoir comment ». Sans vouloir entreprendre ici
une comparaison approfondie de ces types de connaissance, signalons néanmoins, pour la clarté de l’exposé, que les auteurs s’accordent pour considérer que ces deux types de connaissance peuvent être différenciés suivant quatre critères :
les connaissances déclaratives sont d’ordre verbal, s’apprennent vite, sont explicites, et sont directement accessibles ; les connaissances procédurales, par contre, relèvent de l’action, demandent un apprentissage long, sont implicites ou inconscientes, et sont difficilement accessibles." (2)

Voir aussi "forme opératoire et forme prédicative de la connaissance" (Gérard Vergnaud) : http://www.recherches.philippeclauzard.com/vergnaud_forme_connaissance.pdf



SOURCES :

(1) Lexique thématique, Delignières et Duret, 1995, Vigot

(2) Jacques FIJALKOW - SAVOIR LIRE : DIDACTIQUE DÉCLARATIVE,PROCÉDURALE, CONTEXTUELLE in revue Spirale n°15, 1995

FISCHER J.-P. (1992), Apprentissages numériques, Nancy : Presses Universitaires de Nancy.

didactiques

"Adopter un point de vue didactique conduit à aborder l’étude du travail enseignant dans la classe à partir de la question des processus enseignement-apprentissage de savoirs scolaires dans leurs spécificités disciplinaires."

Philippot, T et Niclot, D. (2011, mars) Analyser le travail des professeurs de collège à partir des « traces écrites » réalisées en classe. Communication présentée au congrès « Le travail enseignant au XXIe siècle ». INRP, Lyon.

"1 - Acception commune : utilisation de techniques et de méthodes d'enseignement propres à chaque discipline .

2- Acception moderne : interactions qui peuvent s'établir dans une situation d'enseignement-apprentissage entre un savoir identifié,un maître dispensateur de ce savoir et un élève censé apprendre celui-ci."

Raynal F., Pédagogie, dictionnaire des concepts clés, 1997, p.174

« Première approche de la notion : On pourrait définir, en première approche, les didactiques comme les disciplines de recherche qui analysent les contenus (savoirs, savoir-faire…) en tant qu’ils sont objets d’enseignement et d’apprentissages, référés/référables à des matières scolaires.

Éléments d’éclairage : Cette définition permet d’abord de distinguer les didactiques d’autres disciplines de recherche, proches à certains égards :

  • celles qui analysent les contenus mais sans se préoccuper de l’enseignement ou des apprentissages (par exemple les mathématiques, la linguistique, la biologie, l’histoire…) ;
  • celles qui analysent l’enseignement ou les apprentissages mais en ne se centrant pas sur les contenus (par exemple la pédagogie, la philosophie,la sociologie ou la psychologie de l’éducation…).

C’est donc la focalisation sur les contenus et sur leurs relations à l’enseignement et aux apprentissages qui spécifie les didactiques. »

Yves Reuter et al., Dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques, 2013, p. 65

Pour aller plus loin : https://questionsvives.revues.org/237

objectif

intention qui tend à être univoque et s’objective par l’expérience (atteint / non atteint)

Thèse Grégory Delboé - 2017


OBJECTIF : « C’est ce que l’élève saura au terme d’un processus d’apprentissage » (D.Hameline, 1988)… Formuler des objectifs, c’est être clair sur ce que l’on veut faire apprendre aux élèves et sur l’observation possible du résultat. »

Le guide de l’enseignant TOME 1, 1994, p.190

"Nul ne devrait enseigner sans poursuivre des objectifs assez explicites et précis pour guider son action et permettre de savoir s'il a, ou non, provoqués les apprentissages visés."

Philippe PERRENOUD, Quand l'école prétend préparer à la vie..., 2011, p. 73-74

On lira avec intérêt cette page pour analyser les objectifs selon trois critères différents : leur finalités, leur généralité, leur spécificité. Ici, nous évoquons les objectifs de troisième niveau, dits « spécifiques », qui correspondent à des transformations, « carrefour entre un référent théorique (niveaux de classe, programmes nationaux) et une réalité objective (une classe composée d’élèves ayant des capacités et des besoins différents) »

 « L’objectif pédagogique s’inscrit toujours dans le cadre institutionnel, dans le systèmes des finalités institutionnelles et sociales. L’objectif est une construction de l’enseignant. Cela suppose une méthodologie et des précautions :

§  Ne pas confondre la tâche et l’objectif, l’acquisition et la performance

§  Ne pas éluder la nécessité de définir les acquisitions, et donc déterminer les critères utiles

§  Ne pas escamoter le transfert »

Le guide de l’enseignant TOME 1, 1994

"La notion d’objectif a été fortement influencé par la pédagogie qui porte son nom. L’objectif devait alors être écrit en termes de comportement observable à réaliser par l’apprenant. Progressivement, la notion s’est dégagée de cette acception béhavioriste pour désigner une « habileté complexe invisible et dont le comportement observable n’est qu’un indicateur possible» (PH.MEIRIEU, Apprendre oui mais comment ? , PUF, 1987 – p.188)

 


"Visant le court terme, leur formulation consiste en l'énoncé d'un résultat attendu et donc évaluable (...) C'est ainsi que "se propulser dans des situations variées" est une formulation trop générale, recouvrant une gamme d'exigences pouvant s'appliquer de la maternelle à l'université. Alors que "se propulser par transfert du poids du corps vers l'avant, s'aider de ses bras, croiser les pieds..." rend possible l'évaluation, le résultat est observable, les critères de réussite sont spécifiés." (Collectif premier degré de l'AEEPS, Le guide de l'enseignant, 1994

Un objectif se définit comme étant un comportement (ou performance) dont l'élève doit se montrer capable pour être reconnu compétent. Cette définition emprunté à R.F.Mager, décrit le résultat que veut atteindre un acte pédagogique plutôt que le processus d'enseignement ou les moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.

Un objectif est pertinent s'il répond à trois conditions :

  1. il doit être explicité en terme de comportement précis et directement observable ; décrire une activité de l’élève identifiable par un comportement observable : le verbe doit être un verbe d’action
  2.  il est défini indépendamment de la démarche empruntée pour l'atteindre ; décrire les conditions dans lesquelles le comportement doit se manifester : quel matériel utiliser, en combien de temps, etc
  3. il doit pouvoir être soumis à évaluation. Décrire le(s) critère(s) permettant de savoir si l’objectif est atteint


VOIR AUSSI : obstacle, pédagogie par objectifs

SOURCES

ressource, fonctionnalité réduite/étendue

Moyen interne (développé, appris et/ou éduqué) ou externe au sujet (la trace par exemple)[1], susceptible d'être sollicité pour répondre de façon efficace à des pratiques spécifiques (tâches fermées), et/ou mobilisé voire combiné à d’autres dans le cadre de pratiques inédites (tâches ouvertes).

Thèse G.Delboé, 2018


[1] Précisons que les ressources externes, quand elles engagent le sujet, nécessitent la mise en jeu de ressources internes.

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Nous distinguons les ressources à fonctionnalité réduite, c’est-à-dire isolée(s) dans une tâche où la prise de décision est peu déterminante dans l’atteinte du but, des ressources à fonctionnalité étendue, subordonnées à des prises de décisions plus ou moins adaptées, dans un contexte particulièrement variable

situation

Une situation peut être considérée comme un système tâche-sujet. Analyser une situation ce sera analyser ce système, son fonctionnement et par là l'interaction entre les deux termes. L'activité est l'expression de cette interaction. Dans cette perspective, on est amené à concevoir que d'une part l'activité n'est jamais spontanée mais toujours déclenchée et guidée par la tâche, d'autre part que la tâche est susceptible d'être modifiée par le sujet au cours de son activité.

Jacques LEPLAT et Jean-Michel HOC, TACHE ET ACTIVITE DANS L'ANALYSE PSYCHOLOGIQUE DES SITUATIONS in cahiers de psychologie cognitive, 1983, p.58


"La situation correspond à la confrontation du sujet à une tâche contextualisée."

Didier Delignières, Lexique thématique des STAPS, 1995, p.75


Date de création : 20/10/2018 - 13:51
Catégorie : - Ressource par ressource
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